+ i can be a freak, every day of every week.

name: cross jonelle (joe) ­~ y-o: vingt-quatre ­~ job: assistante personnelle d'un gros pervers ­~ statut matrimoniale: célibataire ­~ avatar: teresa palmer

débrouillarde, bornée, volontaire, grossière avenante, bordélique

a tendance à dire tout ce qui lui passe par la tête. ~ a déjà vécu dans la rue mais n’aime pas parler de ces périodes sombres. ~ elle n’a pas été traumatisé par les hommes, elle préfère simplement les femmes. ~ sa scolarité s’est brusquement arrêtée à l’âge de treize ans lorsqu’elle a été jetée dehors. ~ elle n’est pas stupide pour autant mais elle ne brille pas par son savoir, c’est certain. ~ elle a eu son premier rapport sexuel à l’âge de seize ans et en garde un bon souvenir. ~ se tétanise ne serait-ce que lorsque l’on parle de serpents ou de requins. ~ a fait pas mal de petits boulots entre vendeuse dans un vidéo-club et serveuse dans un fast-food mais ce n’était rien comparée à celui qu’elle a aujourd’hui. ~ ne pourrait imaginer vivre sans musique. c’est sa passion, son oxygène. ~ ses études d’art de la scène ne lui ont pas beaucoup servies mais ces trois ans restent parmi les plus beaux et les plus heureux de sa vie. elle ne pourra jamais remercier assez iseult de lui avoir permit de vivre son rêve. ~ elle voit toujours le côté positif des choses malgré son passé tumultueux. c’est une éternelle optimiste.

once upon another time

Il se devait de pleuvoir. C’était somme toute quasiment écrit. Cela n’aurait pas été une journée aussi pourrie s’il avait fait beau. Non, comme ça, même le temps lui criait au visage que tout allait mal. Joe était trempée. Littéralement trempée pour avoir fait le trajet depuis chez elle à pied, sans parapluie. Il lui semblait le froid s’insinuait jusque dans ses os et elle claquait des dents depuis déjà dix bonnes minutes. Pourtant, arrivée à destination, elle passa plusieurs minutes immobiles devant la porte. Elle ne voulait pas sonner, Dieu savait qu’elle ne voulait pas. Mais pour l’heure, c’était son unique choix. Elle ne pouvait pas rester chez elle, dormir suele dans son lit, passer devant Iseult comme si de rien n’était. Elle ne pouvait pas faire comme si cette dernière était invisible mais elle ne pouvait pas encore lui parler. Donc elle avait fait ce qu’elle faisait le mieux, fuir. C’était naturel chez elle. Elle fuyait les sentiments, sa famille, son passé. Inéluctablement, tout finissait par la rattraper mais l’espoir fait vivre. Et elle n’était vraiment pas prête à affronter chaque jour durant Iseult et le retour d’Isaac. Pas maintenant, pas déjà. Pas alors qu’elle avait encore en tête les dernières paroles d’Isaac, le regard glacé qu’il lui avait lancé, le trou qu’il avait creusé en elle. C’est principalement cela qui lui donna la force d’appuyer sur la sonnette. C’est donc trempée, en pleurs et avec sa petite valise à la main que la trouva son patron. Elle passait déjà en moyenne huit heures par jours à s’occuper de lui. Elle allait lui chercher ses chemises au pressing, prenait ses rendez-vous, calmait les femmes en pleurs qui sortaient de son bureau tous les quatre matins et voila qu’elle allait s’enterrer chez lui. Parce que c’était bien cela qu’elle comptait faire, s’enterrer un petit moment. Eviter tout le monde. C’était plus facile ainsi. Et il fallait voir le bon côté des choses, cela lui permettrait de faire le point sur ce qu’elle ressentait, d’être un peu honnête avec elle-même. Le sourire qui éclaira les lèvres de son supérieur lui donna envie de faire demi-tour mais elle n’en fit rien au contraire et pénétra dans son appartement lorsqu’il s’effaça derrière la porte. Il avait comprit. Ce n’était pas bien difficile en même temps. « La salle de bain est au bout du couloir à droite. Je serai ravi de vous frotter le dos. » Regard libidineux détecté, Joe le remercia et fila en direction de la dite pièce. Juste avant de fermer la porte elle lui cria distinctement. « Si vous entrez dans ma douche je vous les coupe avant de vous les faire avaler. » Son rire retentit brièvement dans la salle d’eau tandis qu’elle fermait la porte. A clé. Voila qu’elle était obligée d’habiter chez son pervers de patron pour éviter sa petite-amie puisque son meilleur ami qui avait lâchement abandonné Iseult était de retour. VDM.