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 L'indécence de la jeunesse (amy)

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2 participants
AuteurMessage
Erin Gallagher

Erin Gallagher


+ posts : 496
+ inscription : 17/11/2012

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MessageSujet: L'indécence de la jeunesse (amy)   L'indécence de la jeunesse (amy) EmptyMar 4 Déc - 16:22

ELLE DANSE A MOITIE NUE, DE FAÇON SI INCONGRUE.


IL Y A DEUX SEMAINES


« Vous me rappelez quelqu’un. » « Tu es un peu jeune pour me draguer, tu sais. » « Quoi ? Non, vous êtes jolie et tout mais, je suis sérieux, c’est quoi vot’nom déjà ? » « On peut parler de toi, plutôt ? Je suis là pour ça. » […] « Gallagher. » « Quoi ? » « Mon nom, c’est Gallagher. » […]« Amy. » « Pardon ? » « Amy Gallagher. Vous me faites penser à Amy Gallagher. » « C’est très courant comme prénom, Amy, et le nom de famille l’est tout autant … ça ne veut rien dire. » « Vous avez sûrement raison. De toute façon, elle a pas du tout le même style de vie que vous. » […] « Pourquoi, qu’est-ce qu’elle fait ? » « Je suis pas sûr que vous vouliez que je sache ou je traîne. » « Oh, je t’en prie, j’en ai vu d’autre. » « Dans le club de strip-tease de la ville. Elle fait escort aussi, je crois. Elle plaît beaucoup à mes potes, faut dire que c’est un sacré canon et … » « D’accord, d’accord ! Ca va, arrête toi là, j’ai compris le truc. »

ACTUELLEMENT


Les os glacés par la fébrilité, les mains qui s’entrechoquent sans cesse, sans savoir ou se placer. Des années, de longues et infinies années où elle n’avait pas donné de nouvelles, pas une seule. Amalya était un fantôme, une ombre toujours proche et pourtant si loin. C’était une partie de toi qui c’était envolé lorsqu’elle avait quitté le domicile familiale, persuadé de pouvoir s’en sortir. Où en était-elle aujourd’hui hein ? Où était les idéaux du passé ? Perdu dans les loges de ce club de striptease ? Entre deux soutiens-gorge ?

Tu pousses la porte du club, te laissant submerger par les néons et la musique trop forte du lien. Fendant la foule, esquivant les hommes puant alcool et sueur. Elle était là, sur le podium, le même physique qu’il y a quelques années, plus femme peut-être, plus dénudée aussi. Tu fais tâche parmi ces gens qui bavent devant les danses lascives des employés, toi bien trop habillé, bien trop droite, bien trop bourgeoise. On croirait à une scène bourré d’ironie. Tu t’approches de la scène, tes pas élancés ne tarde pas à te mener droit vers elle. D’un geste sidéré, tu sors un billet de ton sac et le tend à ta cadette, comme pour signaler ta présence. « Si t’avais besoin d’argent, tu n’avais qu’à demandé. Tu vas attraper froid habillé, ou plutôt déshabillée, comme ça. » Et tu t’en faisait la promesse : si Amalya ne descendait pas d’elle-même de cette scène, tu monterais toi-même pour la faire descendre, et tant pis si tu dois retirer tes vêtements pour ça, cette fois-ci, tu ne la laisseras pas faire n’importe quoi sans avoir eut d’explication.

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Amalya Gallagher

Amalya Gallagher


+ posts : 49
+ inscription : 02/12/2012

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MessageSujet: Re: L'indécence de la jeunesse (amy)   L'indécence de la jeunesse (amy) EmptyMar 4 Déc - 18:09

Tell me there is hope for me


Tu danses. Là. Sur cette scène, alors que d’un geste lascif, tu laisses glisser un tissu de plus. Un tissu de trop selon la visiteuse qui se profile et que tu ne vois pas. Tu te fous de la foule. Tu te fous des connards. Tu danses pour toi. Non, tu te mens, tu danses pour eux mais tu fais comme s’ils n’existaient pas vraiment. Tu es la fille de joie. Elle est la fille trop sage. Tu te prélasses sur des draps de soie. T’y noyant une autre fois. Elle se débat pour sortir de ta cage. Ou t’en sortir et t’enrage.

Elle dansait sur cette scène, satisfaisant le public, laissant la musique guider ses gestes, ses doigts venir languir près de ses lèvres, ou courir sur sa peau, suggérant sans pourtant être obscène quand n’importe qu’elle autre fille pourrait l’être. Mais c’était précisément pour ça que la proposition de devenir escort-girl n’avait été faite qu’à elle un an plus tôt, dans cette même boîte où elle semblait avoir trop de classe pour ne pas rendre envieux n’importe quel homme ici présent. Fleur délicate qui ne faisait qu’éclore, comme si elle se dévoilait pour la toute première fois dans l’intimité d’une chambre, même si les lieux faussaient cette impression. Décidément, non, elle valait mieux, tellement mieux que toute cette merde pourrissante, que ces doigts qui s’immisçaient sur elle, glissant un billet tandis qu’elle se rapprochait, avant de repousser l’inquisiteur trop hardi. Mais ce que certains ne semblaient pas comprendre, c’était qu’un homme se tenait non loin, scrutant ce qu’il se passait, attentif à la moindre dérive, au moindre problème qui pourrait surgir et sortir d’embarra une fille ennuyée. Néanmoins, redressant son regard vers un billet qui venait de surgir, Amalya resta brièvement interdite, l’écoutant lui faire la morale dans un lieu qui ne s’y prêtait vraiment pas. Comment ? Pourquoi ? Les questions se bousculaient dans son esprit, mais la douce et redoutable demoiselle, princesse des glaces à ses heures perdues, resta de marbre. Instinctivement pourtant, comme si elle n’attendait plus que cela, sa propre estime sembla s’échouer encore plus bas que précédemment, et l’idée d’être pratiquement nue devant sa sœur la dérangeait. « Je vais très bien, merci, et je n’ai pas besoin d’argent. » répliqua-t-elle. Avant de faire un signe pour signifier qu’elle prenait sa pause, tandis qu’une autre fille montait sur scène pour la remplacer. Les scènes familiales étaient relativement rares, mais elles avaient déjà toutes dépannées une fille qui voyait son mec, son frère, son père, sa mère ou sa sœur… débarquer ici pour leur faire une scène. C’était se faire traiter comme un objet. Ce n’était pas une vie. Merci, mais c’était bien ainsi qu’elles vivaient non ? Déjà elle se dirigeait vers l’un des vigiles qui l’aida à enfiler un peignoir avec cet étrange respect qui paraissait déplacé après l’attitude générale des clients du club. « Un problème ? » « Non, je gère. » Mais tout en relevant sa chevelure pour lui faciliter la tache, son regard s’orienta sur l’autre Gallagher ici présente. « Je peux savoir ce que tu fais là Erin ? »
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