sink or swim (erin)

name: Erinelya Graziella Gallagher ­~ y-o: Vingt-six an ­~ job: Assistante sociale ­~ statut matrimoniale: Célibataire ­~ avatar: Kristin Kreuk

enjouée, vindicative, franche, hargneuse persévérante, solitaire

Erin est la stéréotype de la fille prodige, elle a toujours tout fait pour ses études, rien de plus. (+) Elle n'a jamais eut de chance dans sa vie, mais chaque fois qu'elle tombait, elle se relevait. (+) Elle n'a jamais touché au drogue, ni à la cigarette. (+) Ne bois que peu d'alcool, comme elle ne tient pas vraiment le choc. (+) Elle vient d'une famille avec des traditions très ancrées. (+) Elle a deux soeurs cadettes mais n'a des nouvelles d'aucune depuis plusieurs années. (+) Est une bisexuelle qui a eut plus de relation avec des femmes que des hommes mais qui ne parle jamais de ses histoires homosexuelles. (+) Erin est tout à fait capable de mentir, cela dit, elle est incapable de le faire en regardant les gens dans les yeux, c'est impossible pour elle. (+) Elle peut jurer des choses sans les tenir mais lorsqu'elle dit "Je promets" elle le fait toujours. Même si dans le fond, les deux ont le même sens, pour elle s'est différent.

SOLITUDE

« J’ai froid, tu sais. Au fond de moi, tout est glacé, comme une nuit d’hiver dans laquelle je me perds indéfiniment. Et c’est effrayant. J’ai peur de ce que me réserver le futur parce que je n’ai personne pour m’y accompagner. Je suis désespérée. Désespérément seule. Je suis un fantôme perdu dans les ombres d’une existence que tout le monde pense parfaite. Mais non, rien n’est parfait, rien n’est beau, rien n’est bien. Parce mon monde perd son sens, mes pensées ne sont plus que des tableaux abstraits auxquels ont ne comprend rien. J’ai besoin d’une présence. J’ai besoin de combler l’absence, parce que je sais que tu as abandonné la partie et que désormais, je devrais me battre seule. »

tu étais mon coeur, je l'ai perdu

« J’ai l’impression d’être une maîtresse. » « Dit pas n’importe quoi. » « Alors pourquoi tu ne veux pas me présenter à tes amis, Erin ? » « Parce que je …. » « Tu n’assumes pas ta bisexualité, et ça me tue. » « Non attends, Marissa je peux le faire, je peux assumer tout ça. » […] « Oh Erin, on sait toute les deux que non, tu ne peux pas, ça nuirait à l’image parfaite que tu te donnes. » […] « Tu sais, un jour tu verras que la carrière professionnelle est obsolète, d’ici là, je te souhaite d’être aussi heureuse que possible. » « Marissa, s’il te plaît … » […] « je t’aimerais toujours Gallagher. Toujours. Mais tout ça, c’est trop dur pour moi. »

Baisé amer. Cœur en morceau. Os glacés. Pluie de désespoir. Soupir saccadé. Espoirs incendiés. Amour fané.

ILLUSION

« Il y a le reflet dans ce miroir. Un physique qui exprime un bonheur illusoire. Contrastant avec mon désespoir intérieur. Vois. Vois cette femme au sourire amicale qui se consume de l’intérieur. Vois cette adulte qui a loupé l’enfance qui fait semblant d’être heureuse. Regarde-là, qui se pâme devant les autres pour sa carrière flamboyante mais qui s’affaisse une fois chez elle pour contempler les ruines d’une vie privée désertique. Ce n’est qu’une actrice, une usurpatrice qui se pare d’un masque de bonheur intense tandis qu’elle rêve, chaque soir au creux de son lit froid, d’une vie meilleure que celle qu’elle détient. Son cœur est en lambeaux, ses yeux désespérément secs à force d’avoir trop pleurer. Elle n’a plus rien sinon les dossiers qui s’empilent à côté d’elle, ses enfants qui ont besoin d’elle. Le seul réconfort est là : au moins, quelqu’un dans ce monde, à un peu besoin d’elle. »

le bonheur est une chose factice

« T’es heureuse ? » « Oui. » […] « T’es heureuse ? » « Oui, je te l'ai dis. » « Vraiment ? » « Oui. » « Sincèrement ? » « Oui. » « Menteuse. » « Je ne mens pas. » […] « Tu peux me regarder dans les yeux et me jurer que tu es heureuse ? » […] « Disons que … je ne suis pas totalement malheureuse. » […] « Tu mérites mieux que ton pseudo-bonheur. » « J’en ai rien a foutre du bonheur, c’est obsolète. » « Tu dis vraiment des conneries des fois, Gallagher. » « J’ai pas besoin de toi pour savoir ce qu’est la vie. » « On dirait bien que si, pourtant. Y a autre chose que le boulot dans la vie. » « Ah ouais, y a quoi d’autre ? » « L’amitié …Et surtout, l’amour. » […] « Là, c’est toi qui dis des conneries. Le bonheur, c’est débile. L’amour encore plus. »

Désillusionnée. Pessimisme grinçant. Cuisante indifférence. Espoirs en fumés.

OMBRE

« Je discerne dans la lumière du bar ton regard furtif qui pèse par intermittence sur moi. Tu es comme l’ombre fuyant le jour, j’incarne le soleil que tu refuses d’approcher. Sentiment dérangeant de porter sur son visage les signes naissant de la lèpre. Vois-tu l’indifférence irrespectueuse que je discerne dans ta façon d’être ? La noirceur de ton regard mélancolique qui se heurte au mien l’espace de quelque seconde et s’enfuit comme un voleur. Vois-moi. Regarde-moi. Parle-moi. Lépreuse sentimentale, celle qui fait fuir les sentiments, qui rebutent les gens, qui se heurtent à leur indifférence. Nul ne fait plus mal que la tienne, recelant d’une douleur plus vive encore que celle que j’éprouve à chaque instant de mon existence. Alors aide-moi. Vois-moi. Regarde-moi. »

le regard noir des corbeaux haineux

« Je sais qu’il me fuis. » « Dit pas n’importe quoi, il te connais meme pas. » « … » […] « Ca n’empêche pas que ce mec m’évite, c’est indéniable. » « Tu deviens folle Gallagher. » « Je t’assure que si. Attends, regarde. » […] « Salut ! Vous passez souvent par ici, non ? » « Ca m’arrive. » « Je peux vous inviter à prendre un verre ? Avec mon ami là-bas, évidemment. » « Non. Il faut que j’y aille, désolé. » […] « t’es une sociopathe Gallagher. Une vraie folle. » « Ferme-là. Je te dis qu’il m’évite, tu vois bien, il est partit. » « Tu lui as fait peur, c’est normal. » « Va te faire voir. »

Ombre furtive. Sentiments grisants. Hésitation enfantine. Impertinence.

SOUVENIR

« J’ai cette image, tu sais, ce tableau de famille regorgeant de bonheur. Couleur factice façonnant un paysage illusoire. La candeur des Gallagher était aussi inexistante que leurs liens soudés. Nous étions sans doute trop différents les uns des autres. Le même sang dans les veines et le cœur placé à des endroits différent. Le mien loin de vous, vers les facultés de droits. Cela d’Indie dans les hôpitaux et œuvres caritatifs. Et le tient … le tient dans les bouteilles d’alcool aromatisés au pillules de drogues. Il m’arrive pas moment de me dire que je suis le bourreau qui t’as laissé te noyer dans cette farouche décadence. Que si j’avais choisis d’autres mots tu aurais vu que je ne voulais que ton bien. Et maintenant, tu es perdu. Perdu dans un monde de décadence que tu crois être le bon, que tu penses être ton avenir. Ouvre les yeux. »

son nom écorche l'âme

« Vous me rappelez quelqu’un. » « Tu es un peu jeune pour me draguer, tu sais. » « Quoi ? Non, vous êtes jolie et tout mais, je suis sérieux, c’est quoi vot’nom déjà ? » « On peut parler de toi, plutôt ? Je suis là pour ça. » […] « Gallagher. » « Quoi ? » « Mon nom, c’est Gallagher. » […]« Amy. » « Pardon ? » « Amy Gallagher. Vous me faites penser à Amy Gallagher. » « C’est très courant comme prénom, Amy, et le nom de famille l’est tout autant … ça ne veut rien dire. » « Vous avez sûrement raison. De toute façon, elle a pas du tout le même style de vie que vous. » […] « Pourquoi, qu’est-ce qu’elle fait ? » « Je suis pas sûr que vous vouliez que je sache ou je traîne. » « Oh, je t’en prie, j’en ai vu d’autre. » « Dans le club de strip-tease de la ville. Elle fait escort aussi, je crois. Elle plaît beaucoup à mes potes, faut dire que c’est un sacré canon et … » « D’accord, d’accord ! Ca va, arrête toi là, j’ai compris le truc. »

Espoirs. Souvenirs ravivés. Mélancolie farouche. Sentiment aseptisés. Passé douleurs. Présent amer.

LA CONTEMPLATION DES DÉBOIRES D'UNE VIE

« J’ai fais le point, tu sais. Et j’ai compris. Je n’ai rien. Rien sinon les feuilles volantes d’une existence ne reposant que sur des enfants à problème, des familles qui se déchire. Moi, prise entre eux, qui joue le médiateur de leur existence sans réussir à calmer la tempête de désespoir qui s’insinue dans la mienne. Je suis un paradoxe pitoyable. Je suis celle qui se bat pour les autres, qui abandonne lâchement pour moi-même. Je n’ai plus d’issus. Plus d’avenir. Même le passé se fait flou devant ma prétendue indifférence. Mes sanglots se heurtent à ma froideur. Où est passé mon cœur ? Ce palpitant qui était censé me faire vivre. Pourquoi a-t-il fuit, dis-moi ? Pourquoi ne revient-il pas s’immiscer dans ma poitrine et y faire valser la flamme d’une vie qui s’est tue depuis bien longtemps ? »