✚ ✚ ✚ I've got fault and flaws Keep searching for your perfect heart
Il n'y avait aucun bruit dans la petite demeure, et dehors, un soleil semblait vouloir se dessiner après trois jours de pluie intense. Boston semblait sourire après un chagrin d'amour, ce qui rendait le sourire à Sutton Fawkes. Sur la pointe des pieds elle s'extirpa du lit dans lequel son médecin attitré, mais aussi petit ami, dormait paisiblement. Depuis trois mois déjà, Sutton avait cessé de travailler à l'aéroport pour des raisons évidente. Elle avait fait il y a trois ans une crise de bradycardie, une maladie cardiaque assez importante. Après avoir perdu sa mère, elle avait déménagé ici, à Boston, avec un infirmier prénommé Jaxhuem qui s'occupait maintenant d'elle. Dès lors, tout sentiment avait du disparaître. Son ancien petit ami était disparue dans les profondeurs de la mer noire qu'était la mémoire de la jeune blonde. En cette journée, qui s'annonçait assez bonne pour le moment, Sutton avait prévu d'aller travailler, ou plutôt d'aller explorer son milieu de travail. Malgré son congé forcée, la belle voulait sortir et prendre l'air. Rester enfermer n'était pas son fort. La dernière fois qu'elle avait fait un vol, c'était celui de Los Angeles/Boston. L'aller-retour payé comme d'habitude, l'avait enchanté. Elle avait eu une journée complète pour admirer son ancienne ville, aller voir sa mère au cimetière, et enfin porté le fixe sur elle-même. Sans personne autour pour lui dire comment agir ou comment faire telle ou telle chose, la belle pouvait donc se reposer la tête et vivre librement, quelques heures uniquement. Quand elle était revenu, une petite crise c'était emparé d'elle lorsqu'elle avait reconnu son petit ami, avec lequel techniquement, la relation n'avait jamais pris fin. Essayant de ne pas se faire voir, cela semblait avoir marcher. Mais Jaxhuem, n'avait pas apprécié que son coeur parte dans tous les sens. C'est pour cela qu'il l'avait confiné au lit pendant deux jours. Maintenant elle reprenait le travail. Mais elle restait à Boston. Son poste, était de s'assurer que les passagers étaient tous entré dans l'avions, sain et sauf, et de faire la communication entre ceux qui travaillent dans l'aéroport et ceux qui sont dans l'avion. Prenant une douce légèrte, la belle enfila sa tenue rapidement. Veston, jupe, chaussures, et tous le reste, pour se présenter le minois dans le salon. Prenant une orange et la coupant en quartier, elle s'empara d'un morceau et l'attaqua. Elle prit rapidement ces cachets, pour être sûr de ne pas avoir d'autre crise, et s'assura de bien vérouiller la porte après avoir déposé une note sur la table. La voiture, l'attendit tout comme le soleil qui se levait de plus en plus. Arrivant rapidement à l'aéroport, c'est toute une orne de filles qui vint la voir pour la féliciter de son retour parmi elles. Elle entreprit de commencer à travailler doucement, pour ne pas y aller trop rudement. Sutton alla donc prêt des portes d'embarquement pour accueillir les passager et vérifier leur billets. Une nouvelle journée de travail commençait donc. Elle rentra rapidement chez elle se changer, après sa journée émouvante. Elle entra donc dans la douche, pour en ressortir avec une serviette. Soudainement, Sutton entendit toqué à la porte, et alla voir , ouvrant la porte en serviette. Son regard devint alors gros, et elle retint fort sa serviette contre elle. « Hunter. » D'un léger soupir, elle resta dans le cadre de porte, ne réagissant pas.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 18:41
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Hunter avait planifié sa journée, comme il l'a visualisait souvent. Vous savez, cette confortable monotonie qui vous évite bien des malheurs. Il avait vu la chose sous le même angle que tous les jours: se lever, se doucher bosser et achever une soirée avec un verre de whisky dont il se délecterait. Sans doute en profiterait-il également pour séduire une jolie femme qui passerait non loin de lui et lui sourirait. Mais il s'était avéré que cette journée si organisée c'était révélée bien plus différente qu'il ne l'aurait songé. Comme souvent finalement, les plans qu'ils échaffaudaient s'effondraient bien malgré lui. C'était en écoutant ce message vocal, après une journée de boulot plutôt calme, ou il avait plus parlé à Slava avec un café en main plutôt que réellement bossé. « Hunter ? Bon, désolé de te l'apprendre par messagerie vocale mais bon, fallait bien que je le dise d'une façon ou d'une autre: Sutton, elle revenue. Et … merde, attend je t'appelle plus tard. » La nouvelle avait étrangement fait l'effet d'une bombe, oh il savait qu'elle était là mais être confronté au fait qu'il devait aller la voir, tôt ou tard, lui parler, c'était plus dérangeant que de seulement se dire ''oh tient, Sutton est de nouveau à Boston'' .
Hunter avait finalement inlassablement tourné et viré afin de trouver la bonne excuse pour ne pas y aller. Ou la bonne raison d'y aller. Allez savoir. Toujours est-il que sans trop savoir par quel incroyable miracle, il se trouva devant la porte de la maison ou elle vivait, attendant qu'elle daigne ouvrir la porte, sans trop savoir qu'elle réaction elle aurait. Ou quel réaction lui-même, aurait. « Hunter. » Avait-elle dit, surprise en ouvrant la porte, vêtue d'une simple serviette. Au moins, elle connaissait encore son prénom, c'était toujours ça, s'était-il dit, un léger sourire affiché sur son visage. Constatant avec effarement qu'elle ne daignait pas le laisser entrer, il posa des mains amicales sur ses épaules dénudées et entra par lui-même dans l'appartement. « Alors Sutton, on donne même plus de nouvelles ? » S'enquit-il, sans une once de méchanceté, uniquement une certaine ironie et amertume pour ce temps passé sans nouvelle. A l'heure actuelle, hunter ne doutait pas que sa relation avec Sutton était terminée, bien qu'aucun d'eux n'y ait officiellement mit un terme, toutefois, il devait avouer que malgré cela, il tenait encore vraiment beaucoup à elle et il s'était fermement inquiéter, ses derniers temps. « Je suis ravi de te revoir aussi. » Ironisa-t-il en se remémorant sa tête lorsqu'elle avait ouvert la porte. Hunter se tourna finalement vers elle, fixant son regard perçant. « Comment ça va Sutton ? » S'enquit-il, attendant une réponse sincère à cette question. Oui, Hunter lui en avait voulu, de s'enfuir comme ça, surtout si peu de temps après le coup dur vécu avec son ex-femme, mais quand bien même sa rancune fut-elle tenace qu'il devait indéniablement avouer qu'il tenait vraiment beaucoup à elle.
Dernière édition par Hunter Gibson le Dim 2 Déc - 19:42, édité 2 fois
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 18:46
Les yeux tirés, et le visage d'une teinte plus pâle que d'habitude avaient constituer le matin de Sutton. Doucement, sans broncher, elle c'était éveillé afin d'affronter une journée de travail bien rempli. Arrivant chez elle, la douche avait rapidement été une nécessité. La belle avait prit celle-ci le plus rapidement possible pour sortir quelques temps après de façon précipité, manquant par trois fois de trébucher sur le plancher, afin d'aller ouvrir la porte. Ce qui se cachait derrière celle-ci ne fût pas une bonne surprise et bien au contraire, la môme s'en serait passé. Son petit ami, car ils n'avaient pas officiellement rompu, se tenait devant elle, sans air définis sur son visage, sérieux comme à son habitude. Un rictus passa sur ces lèvres, qui avait fait autrefois chaviré la blonde. Malheureusement, elle ne s'attendait pas à ce que quelques mois ou année plus tard, ces cauchemars soient porter exactement sur ces mêmes lèvres, rosés. Ces yeux, passèrent lentement du garçon à elle-même. Réalisant qu'elle était en simple serviette elle ouvrit la bouche mais fût coupé par deux mains qui se positionnèrent sur ces épaules. Hunter - oui il se prénommait ainsi et même si la blonde avait essayer d'oublier son prénom, ça n'avait guerre marché plus de trois secondes - avait purement décidé, sur un coup de tête, ou tout simplement par envie, d'entrer. Même si la blonde n'avait pas daigner bouger ces fesses de là, la réaction de son petit-ami la mit de glace. Doucement, ces deux petites jambes semblèrent fléchirent. Elle sentit son coeur palpiter vigoureusement, fermant les yeux et respirant les ouvrants de nouveaux l'entendant parler. Cette voix, que jamais elle n'avait pensé entendre de nouveaux. « Comme si tu t'en préoccupais. » Répondit-elle sèchement marchant vers la porte de sa chambre. Elle fût encore une fois arrêté par Hunter qui semblait vouloir sortir des mots de sa bouche. Il savait parler ? Une révélation. Bien évidemment, il avait toujours été très poli, et il n'avait bien sûr pas changé sur ce point. Une bonne chose dans toute cette affaire. Alors qu'il lui disait qu'il était ravi de la voir, la belle roula les yeux et fit un faux rire. « Ouais c'est ça. » Tout ce qu'elle voulait après tout, c'était de savoir ce qu'il venait faire dans sa maison, alors qu'elle était bien avec un nouveau garçon, l'ayant oublié depuis des lustres ! Même si c'était un mensonge, Sutton ne voulait point qu'il retrouve sa place d'auparavant. Il avait mit quelques tensions entre elle et sa meilleure amie, et depuis longtemps elles ne se parlaient plus tellement. La blonde positionna sa tête sur le côté et fit une mine charmer par ce qu'il venait de dire. Si elle allait bien ? Mais oui bien sûr, tout allait tellement bien maintenant qu'elle avait de la bradycardie, que tous ceux avec qui elle avait eux contacts avant la mort de sa mère ne daignait lui parler. C'était vraiment la belle vie quoi ! « Onnh, ce qu'il est chou, il me demande comment je vais. Pour être franche, j'ai jamais connu mieux ! Je suis enfermé dans cette p*tain de maison à journée longue, c'est à peine si je peux aller travailler parce que j'ai hérité de la maladie de ma mère. Mais bien évidemment même si ma génétique tue, je ne peux rien y faire sauf me rabattre sur mon sort. Donc si je récapitule tout depuis le début, j'ai connu des jours meilleurs, merci de t'en soucier. » La belle ne prit même pas la peine de lui demander comme il allait, sachant très qu'il avait dû s'abandonné à ce monotone rythme de vie, levé, mangé, boulot, manger et dormir. Un peu de télévision par-ci et par-là s'il avait le temps. Avoir été avec lui avaient certains avantages. La belle soupira reprenant son souffle après se long paragraphe remplit d'émotions - car oui elle en a - qui devait jaillir d'elle comme la fumée d'une cigarette. Bien sûr, elle ne c'était pas rendu compte après tous, qu'elle était encore et toujours en serviette. « Je peux aller me mettre quelques choses, ou bien tu peux plus te contenir et veux commencer les préliminaires tout de suite ? » Sortit-elle du tact au tact. En une seule phrase, elle avait révélé tout ce qui la chamaillait en ce moment; sa venu dans sa maison, son retour sans prévenir - et toquer à la porte ne compte pas là-dedans bien sûr -, ces envies de connaître comment elle allait, et pourquoi il était allé jusqu'à entré. Un petit message sur le net aurait très bien fait aussi. Sutton le regarda attendant une réponse de sa part. Même si elle avait toute cette haine contre lui, qu'elle aurait adoré le frapper des dizaines de fois, une irrépressible envie de courir lui sauter dans les bras en disant "tu m'as manqué" pour l'embrasser, était aussi présente. C'est pourquoi elle préférait rester à distance, nul blessé il y aurait. La guerre entre les deux clans ne risquaient pas de blesser leur deux organes appeler coeur.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 19:31
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Le point de non retour. Hunter n'en connaissait pas à la perfection la définition, il savait simplement que d'une certaine façon, avec Sutton, il l'avait atteint. Ou ils en étaient ? Pour lui, peu importait, elle avait fuit, sans crier gare, le laissant dans sa peine peu de temps après son divorce, c'était mal venue et le point de non-retour, il l'avait vu la. A l'instant ou il avait perdu la confiance qu'il lui avait donné. Mais finalement, l'avait-il réellement atteint, maintenant qu'il était allez la voir ? La rancune s'était peu à peu atténuée alors qu'il avait put réfléchir sans l'influence de sa voix, ni de son visage. Il s'était fermé à tout se qui l'a concernait comme si s'en était devenu un fléau. Sutton était le bourreau qui avait achevé son cœur après le passage de son ex-femme. Et il avait la vague impression que malgré ça, elle lui en voulait, à lui. « Comme si tu t'en préoccupais. » Avait-elle presque craché, le blessant plus qu'elle ne pouvait le penser, même s'il restait stoïque, comme intouchable. Distant, éloigné, le cœur cammouflé et les sens voilé pour ne pas se faire mal. Soudainement, à cette phrase qu'elle avait si sèchement lancé, il se demanda se qu'il faisait là. Pourquoi il perdait son temps à venir s'inquiéter pour elle alors qu'elle se fichait éperdument de lui. Sa fuite précipitée l'avait ma foi, plutôt bien prouvé et il revenait quand même s'assurer qu'elle allait mieux. Qu'elle ne se sentait pas trop mal. Il devait être sadomasochiste dans le fond. Depuis quand cherchait-il a souffrir ? Sans doute depuis qu'il aimait assez Sutton pour ne pas faire fit de son abandon soudain et du vide qu'elle avait laissé pendant quelques temps. De la rancune tenace qu'il lui avait voué et qu'il lui vouait encore mais qu'il dissimulait pour pouvoir la soutenir. Quand bien même ne voudrait-elle pas de son soutient. « Arrête, tu sais très bien que je m'en préoccupes. » Hunter parlait sereinement, comme toujours, il faisait preuve d'un self-control impression, contrôlant les émotions qui, s'il les avait écouté, l'aurait emmené à gueuler sur Sutton avant de la prendre dans ses bras pour lui montrer qu'il tenait à elle quand bien même ne le croirait-elle pas, cette tête de mule. « Ouais c'est ça. » Pesta-t-elle une nouvelle fois lorsqu'il eut dit d'un ton ironique que lui aussi – sous entendant qu'elle l'avait dit – était content de la revoir. Cette marque de cynisme dont elle fit preuve, Hunter ne se donna même pas la peine d'y répondre se contentant de sourire vaguement sans rien dire d'autres. Il ne se perdrait pas dans une discutions pleine de sombre cynisme. Il n'était pas là pour ça. En fait, il ne savait même pas réellement pourquoi il était là.
« Onnh, ce qu'il est chou, il me demande comment je vais. Pour être franche, j'ai jamais connu mieux ! Je suis enfermé dans cette p*tain de maison à journée longue, c'est à peine si je peux aller travailler parce que j'ai hérité de la maladie de ma mère. Mais bien évidemment même si ma génétique tue, je ne peux rien y faire sauf me rabattre sur mon sort. Donc si je récapitule tout depuis le début, j'ai connu des jours meilleurs, merci de t'en soucier. » Hunter resta impassible tandis qu'elle déversait son mécontentement, se demandant si elle lui en voulait à lui ou à la maladie. Il ne comprenait plus grand chose de toute façon, alors il se contentait de rester stoïque, attendant qu'elle se calme, qu'elle cesse de s'énerver contre lui. Peut-être que ça lui faisait du bien, de toute façon, s'énerver, craquer. Soit. Qu'elle le fasse alors, il s'en fichait. « Tu ne voudrais pas la fermer trente seconde et cesser de t'insurger contre moi juste pour une pitoyable question, qui plus est banal ? » Demanda-t-il, le plus calmement du monde cela dit. Il ne haussait pas le ton, ne s'énervait pas, n'avait pas d'air exaspéré. Juste ce calme ambiant dont il faisait toujours preuve. S'énerver, c'était laisser l'autre gagner. Et Hunter ne perdait jamais. « Je peux me mettre quelques choses ou bien tu peux plus te contenir et veux commencer les préliminaires tout de suite ? » Avait-elle dit, comme si l'idée de coucher avec elle lui avait traversé l'esprit lorsqu'il était venu. Le fait qu'elle pense ça le blessa d'ailleurs plus que le ton qu'elle avait prit quelques secondes plus tôt même s'il n'en montrait pas forcément grand chose. Levant les yeux au ciel, il pointa d'une main las l'escalier qu'il présumait être celui qui conduirait à la chambre. « Fait donc, j'ai tout mon temps, j'ai prit mon après-midi. » Dit-il confiant. Prêt à camper là s'il le fallait pour avoir une discutions construire avec Sutton. Hunter l'a connaissait assez pour savoir qu'à force de calme et d'insistance savamment dissimuler, elle finirait par se radoucir. Et tout le monde savait qu'Hunter, en terme de patience et de self-control, était le meilleur.
Il patienta donc, un peu trop longtemps d'ailleurs et il soupçonnait le fait que Sutton ait fait exprès de mettre du temps en espérant qu'il est déguerpis. Si c'était le cas, elle le connaissait moins bien qu'il ne l'aurait pensé. Lorsqu'elle revint, Hunter afficha un léger sourire. « Je crois que je te préfère comme ça. » Dit-il, toujours sereinement. Passant une main sur sa mâchoire, il observa un instant la pièce, comme pour voir si elle avait tout se qu'il lui fallait ou s'il lui manquait quelque chose, peut importe si ce fut un truc insignifiant. Finalement, il reporta son attention sur elle. « On peut parler, ou tu comptes encore me dire quelque chose de désagréable dans l'espoir vain de me voir partir ? Parce que si c'est le cas, j'attends que tu ais finis, pas de soucis. » L'ironie. La marque de fabrique d'Hunter, sans aucun doute. Sans aucun doute attendait-il une quelconque réaction de Sutton, pariant intimement sur le fait qu'au vue de ce cynisme, elle resterait sèche mais n'en demeurerait pas moins friande de connaître les raisons de sa venu. Dans le fond, il avait l'intime conviction qu'elle n'était pas totalement mécontente de sa venu, même si, visiblement, elle ne voulait pas pour autant de lui dans les parages, comme si soudainement, elle s'était mis à le détesté. Pour une raison qu'il ne saisissait pas encore.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 20:08
Tout semblait paisible. Un paysage nouveau cependant s'offrait à Sutton. La belle regarda à gauche et à droite, ne comprenant pas où elle se trouvait. Elle marcha avant d'entendre la porte claqué et voir son petit ami arriver avec une jeune fille dans les bras. Instinctivement, la blonde se dirigea vers ceux-ci, donnant un baiser sur la joue de sa fille, le sourire au lèvre, pour ensuite poser ces lèvres contre celle d'Hunter. Se réveillant brusquement, Sutton soupira se passant une main sur le visage. C'était devenu une habitude depuis plusieurs temps. Ces rêves ne contenaient plus que lui, et elle devenait troublé. Tranquillement un sentiment amer était venue à la bouche de la môme lorsqu'elle pensait avoir littéralement abandonné son petit ami à cause de sa maladie. Oui, d'accord, elle avait été choqué voire même déstabilisée, mais ça n'avait pas été une raison pour l'abandonner comme un pauvre animal domestique. Il avait toujours été là pour elle, et malgré tout ce qu'elle avait pu dire sur lui que ce soit en ce même moment ou bien avant, Sutton devait s'avouer que son coeur continuait de faire des palpitations en pensant à lui, à leur ancien couple, heureux fût-il jadis. La belle ne feignait pas dire un mot de plus, que tous ce qu'elle avait pu dire de réellement cruel. Elle grimaça tout simplement en repensant à tout ce qu'il avait pu dire. Il avait cette façon de rester serein qui énervait encore plus la Fawkes. Pourtant elle savait, qu'avec de simple paroles ou un simple geste, le garçon serait à ces pieds. Car oui, elle était dans un certain sens encore amoureuse de lui, et sa distance s'expliquait par ces quelques émotions qui voulait jaillir de sa poitrine mais que tant bien que mal Sutton retenait. La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois pour monter l'escalier pour se précipiter dans sa chambre afin de souffler un coup. Il la hantait à un point tel, que jamais elle n'avait pu pensé que ça irait aussi loin. Elle soupira avant de se mettre les deux mains devant le visage chassant toutes les mauvaises pensés, pour ensuite essayer de ce trouver quelque chose de bien. Des jeans troués, un tee-shirt mi-long blanc fûrent choisis rapidement par les mains fines de Sutton. Quand elle descendit les marches, elle soupira voyant que malgré elle, Hunter se tenait toujours devant elle. Elle marcha rapidement vers le salon et revint avec des verres à la mains, pour ensuite aller les porter à la cuisine. Elle s'arrêta finalement devant Hunter en mettant ces mains sur les hanches. «Vas-y, je t'écoute. » Dit-elle le plus sérieusement possible, tout en essayant de ne pas se la jouer bête. Elle soupira un moment et s'approcha de lui rapidement tout en étant lasse dans ces mouvements. Elle souria un moment pour ensuite se mettre sur la point des pieds, prenant pour support les bras du jeune homme, afin de doucement poser ces lèvres contre les siennes. La vérité était qu'il lui avait énormément manqué, et que sans lui, elle ne pouvait pas se confier à personne. Sa meilleure amie était partie pour une raison encore inconnue, et ceux qu'elle n'avait rien dit à ces nouveaux amis à Boston. Après ce léger baiser, elle revint sur ces pieds, et mit un doigt sur le bouche de Hunter, ne voulant pas qu'il fasse défiler les mots. «Laisse moi parler d'abord. S'il-te-plaît. » La belle soupira pour retirer son doigt gardant une de ces mains sur le bras du jeune homme, la descendant vers sa main, faisant entrelacer leur doigts ensemble. « Je suis consciente que je t'ai abandonné comme une ordure, et que rien ne vas pouvoir m'excuser. Mais... je suis malade, et je ne pouvais tout simplement pas me supporter moi-même pleurer la mort de ma mère, alors d'apprendre que j'avais sa maladie, ça m'a mise à l'envers. Je comprendrais, que tu me repousses, que tu veuilles plus me parler. Je.. j'ai tellement besoin de toi. Chaque fois que je rêve de ton visage, je m'en veux d'être partie et de n'avoir rien dit. Ça me hante à un point tel.. Je n'arrive même plus à pensé ou à vivre correctement. » Quelques larmes apparurent sur les joues de la belle, alors que ces yeux étaient remplie d'eau. C'était la première fois qu'elle pleurait depuis la mort de sa mère, et même si elle avait essayer de s'empêcher, avec Hunter, elle ne pouvait pas être une autre personne qu'elle-même. « Je suis désolé. » Elle se mit à pleurer de plus belle, à ne plus être capable de parler tellement elle avait mal, dans un sens.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 20:13
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C'était comme un long tunnel. Sombre, froid, peu accueillant. Une course effrénée pour se sentir mieux. Hunter avait passé son temps à courir. Pour fuir son ex-femme, pour oublier Sutton, pour ne plus haïr son frère, pour trouver le courage de remonter totalement la pente, pour être heureux. Bref, il espérait vainement que sa course le mènerait vers le bout du tunnel, là ou se trouverait la lumière qu'il recherchait tant, cette ''paix intérieur'', finalement. Puis finalement, il avait eut la vague impression de rebrousser chemin en débarquant chez elle. Comme s'il venait de stopper sa course et de faire demi-tour, s'enfonçant de nouveau dans la pénombre dont peut-être, il ne sortirait jamais. Peut-être étais-ce plus simple, dans le fond, de s'éloigner de qui blessait les coeurs ? S'éloigner de Sutton en l'occurrence. Cesser de se tourmenter et la laisser vivre cette vie qu'elle méritait de vivre. « Vas-y, je t'écoute. » A son grand étonnement, elle n'avait pas rétorqué de façon cynique une quelconque phrase qui se voulait détestable et à laquelle il n'aurait pas eut de réaction. Se qui le rendait d'autant plus serein, de voir que finalement, elle s'adoucissait. Il était véritablement prêt à lui lancer une incroyable tirade sur leur passé commun, leur séparation non-officielle amis qui, dans le fond semblait presque être une évidence après aussi longtemps sans nouvelle l'un de l'autre mais il n'en eut pas l'occasion. Hunter sentir le contact de ses lèvres sur les siennes avant même d'avoir eut le temps de prononcer un quelconque mot. Un frisson lui parcourut l'échine tandis que ce contact autrefois si familier semblait transpercer son corps. Malgré tout, il ne parvenait pas à savoir si c'était plaisant ou non, de retrouver cette sensation, partagé entre l'intime conviction que répondre à ce baiser n'était peut-être pas la meilleure chose a faire mais ne pas y répondre engendrerait sans doute des regrets.
Une nouvelle fois, il n'eut pas l'occasion de parler, le doigt de Sutton venant lui intimer de ne pas le faire. Elle qui s'était montré si froid et avare de mots se révélait finalement être un moulin à parole ?Hunter n'en demeurait pas moins intrigué parce que la demoiselle aurait pu avoir à dire. «Laisse moi parler d'abord. S'il-te-plaît. » Toujours serein, bien que désormais piqué par une curiosité sans nom, Hunter ne fit qu'acquiescer, demeurant, comme à son habitude, parfaitement impassible. Il enserra légèrement sa main lorsqu'elle y mêla ses doigts au sien. Que faire d'autres ? Même s'il l'avait voulu, il ne l'aurait jamais réellement repoussé, par amour toujours présent ou au nom du passé ? Ah, il n'en savait fichtrement rien et tout son être venait d'être étrangement chamboulé par le chaud-froid dont elle venait de faire preuve, tantôt acerbe, tantôt plus qu'expressive à son égard. « Je suis consciente que je t'ai abandonné comme une ordure, et que rien ne vas pouvoir m'excuser. Mais... je suis malade, et je ne pouvais tout simplement pas me supporter moi-même pleurer la mort de ma mère, alors d'apprendre que j'avais sa maladie, ça m'a mise à l'envers. Je comprendrais, que tu me repousses, que tu veuilles plus me parler. Je.. j'ai tellement besoin de toi. Chaque fois que je rêve de ton visage, je m'en veux d'être partie et de n'avoir rien dit. Ça me hante à un point tel.. Je n'arrive même plus à pensé ou à vivre correctement. » Cette tirade-ci différait grandement de la précédente, pour tout un tas de raisons, mais la plus flagrante demeurait les larmes qui perlaient aux coins des yeux de Sutton, créait une boule au creux de son ventre, voir quelqu'un pleurer, il n'avait jamais aimé ça. Voir une femme pleurer encore moins. Alors évidemment, voir Sutton pleurer ne lui plaisait en rien. Instinctivement, il l'attira totalement vers lui, serrant ses bras autour d'elle dans une étreinte qui se voulait affectueuse, déposant un baiser sur son front en signe de réconfort. « Je suis désolé. » Avait-elle alors dit, pleurant de plus belle. Ne faisant qu'enserrer un peu plus le cœur d'Hunter. Oh, il aurait pu lui dire qu'il ne lui en voulait pas, mais il ne voulait pas lui mentir. Malgré tout, il avait ce fond d'amertume, ce souvenir cuisant de l'inquiétude qu'il avait porté à ce manque de nouvelle durant de longs moments. Pourtant, cela semblait sur l'instant bien dérisoire. Hunter attrapa le menton de la jolie blonde avec douceur, affichant un léger sourire qui, lui aussi, comme chacun de ses précédents gestes, se voulait réconfortant. « Eh, ça va aller, d'accord ? Pleure pas Sutty. » La serrant une nouvelle fois contre lui, il embrassant doucement son front, une nouvelle fois, cherchant quoi dire. En vérité il ne savait pas vraiment comment réagir sur l'instant. « Tu sais que je t'en veux. Tu t'en doutes, et je vais pas te mentir. Mais je tiens à toi Sutton et si tu as besoin de moi, tu sais que je suis là. » Avait-il dit calmement. Hunter savait parfaitement que Sutton ne douterait pas de sa sincérité, il n'était pas du genre à mentir sur ce genre de sujet. Alors, il resta là, stoïque attendant que son flot de larme se tarisse, espérant qu'elle aille mieux et si tel n'était pas le cas, il resterait auprès d'elle jusqu'à se qu'un sourire sincère de bonheur illumine son visage.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 20:15
Les larmes sont comme de petites gouttelettes de sang qui se versent suite à une blessure quelconque soit-elle. La blessure ouverte saignait toujours abondamment, tout comme les larmes de la jeune Fawkes. La peine se rappelait chaque moment où ces lèvres avaient toucher celle de son petit ami, de la première fois qu'elle l'avait vu, mais aussi de tous les moments passé ensemble. Elle l'avait ignorer un moment, jusqu'à ce qu'il divorce d'avec son amie, pour ensuite que tous les deux décident de former un couple. Leur relation avait longtemps été basé sur la confiance de l'autre, mais était-ce toujours le cas maintenant ? En fait la vrai question qui persistait dans la tête de Sutton et certainement celle du brun, c'était s'il était un couple, encore. Après tous les bons moments, un mauvais avait chamboulé leur deux mondes. La mort de la mère de la blonde, avait arraché le peu d'humanité qu'il restait à Sutton, la faisant zombie, morte-vivante, bref une autre qu'elle. La vie avait ces lots d'injustices, et pourtant et malgré tout, la belle voyait toujours son avenir avec nul autre que Hunter. Elle avait essayé tant de fois de ce convaincre que peut être Jaxhuem était le bon, qu'il serait celui avec qui elle aurait un avenir, mais tout semblait être trop précipité avec lui. Tandis qu'avec Hunter, chaque gestes que la belle pouvait lui procurer - et pas que sexuellement - elle le savait, il en était comblé, et heureux. Ces lèvres rosés, sentirent le baiser plus longtemps qu'à la normal. C'était comme si, une empreinte c'était gravé sur les lèvres de Sutton. Il avait toujours été sa plus grande faiblesse, et encore aujourd'hui son prénom faisait frémir chaque partie de son corps, et envoyait une réponse à son cerveau. Sa plaie ne voulait pas guérir, et c'est pour cela, que dans un élan elle avait été précipitamment l'embrasser. Lorsqu'il la prit dans ces bras, un vaste sentiment de chaleur s’empara d'elle. Ces mots, sonnèrent comme une mélodie mélancolique à ces oreilles. Doucement elle soupira puis fit un léger sourire sur le coin de ces lèvres, un simple rictus. Soudainement elle ramena ces yeux sur les prunelles de Hunter et le regarda doucement. « Dis... Même si tu m'en veux.. on .. on est toujours un couple ou bien, c'est fini.. ? » Sa main alla doucement caresser la joue du jeune homme pour ensuite baisser la tête réalisant ce qu'elle venait de dire. C'était stupide de lui demandé cela, elle connaissait déjà la réponse. Bien sûr que non, ils n'étaient plus ensemble, après ce qu'elle venait de lui faire subir. Mais pourtant elle l'avait posé, comme interrogation plutôt que comme évidence. Songeant un peu plus, la belle le regarda. « Je ne peux pas te retirer de ma tête, ni de mon coeur aussi vite.. Parce que... euhh.. » Un léger rire s’empara de Sutton lorsqu'elle réalisa enfin ce qu'elle allait dire. Qu'elle l'aimait encore. Peut être pas autant qu'avant, mais l'amour restait quand même dans son coeur. « Je crois bien que je t'aime » Dit-elle en rapprochant son visage de celui d'Hunter sans pour autant déposé un baiser sur ces lèvres. S'il l'aimait, il le ferait par lui-même.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 20:17
stay for one last dance
En osant voir Sutton, en décidant de la revoir, il avait prévu de parler, espérant que leur relation demeurerait positive, qu’ils seraient amis. Puis finalement, il s’était retrouvé à tenter de la consoler après qu’elle l’ait embrassé. Non, rien ne se passait vraiment comme il le voulait et en un sens, ça l’énervait. Il n’aimait pas perdre le total contrôle. Il était peut-être encore amoureux de Sutton, dans le fond mais elle n’avait plus tant l’emprise d’autrefois, il le sentait bien. Hunter entendit sa question … « Dis... Même si tu m'en veux.. on .. on est toujours un couple ou bien, c'est fini.. ? » Comme une lame tranchante qui glisserait le long de son dos, douloureux mais inévitable, il s’était fortement attendu à cette question mais, finalement, il aurait préféré ne pas avoir à y répondre de vivre voix. Dans le fond, il l’aurait sans doute voulu, revenir à la douce période ou ils formaient un couple uni, solide et qui semblait avoir la capacité de surmonter n’importe qu’elle épreuve. Oui, il l’aurait voulu. Mais une voix dans son esprit lui intimait que ce n’était sans doute pas la meilleure solution. Ce n’était pas le meilleur chemin à emprunter. « Je … j’suis pas sur qu’on puisse l’être. Y a un fossé. Je veux dire, t’es là, toute proche mais tu sembles loin. On a passé trop de temps l’un sans l’autre … » Hunter se tus un instant avant de plonger son regard dans celui de Sutton. « Et ne me fais pas croire que durant tout se temps, tu ne faisais qu’attendre que je revienne vers toi, parce que je ne te croirais pas. » Acheva-t-il de dire avec un léger sourire tandis que la main de Sutton caressait sa joue. Bizarrement, elle semblait gênée alors qu’à contrario, Hunter gardait plaqué à son visage son air serein et protecteur, tentant de la déridé, de la rendre plus confiante et moins tendu. Mais dans le fond, elle devait savoir qu’il fonctionnait comme cela, après tant de temps passé ensemble. « Je ne peux pas te retirer de ma tête, ni de mon cœur aussi vite ... Parce que… euhh.. » Hunter entendit son léger rire, son visage s’illumina un court instant et, quand bien même cela ne dura-t-il que quelques secondes, il ne put que saluer cette passade éphémère qui ne la rendait que plus belle, comme quand autrefois, son sourire et ses rires étaient fréquents. « Je crois bien que je t’aime. » Un vague sourire demeurait sur les lèvres d’Hunter car même s’il n’en avait jamais douté, il était évident que les choses étaient différentes maintenant, pour tout un tas de raison qu’il serait sans doute trop long de citer, parmi elles, le fait qu’elle se soit volatilisé de sa vie sans crier gare était majeur. Un fossé peut-être pas si énorme que cela mais présent tout de même séparait les deux êtres qui autrefois, ne se voyaient pas être l’un sans l’autre. La nature humaine était faite de telle sorte que l’Homme semblait bien vite se satisfaire d’une autre personne.
Hunter avait de nouveau légèrement sourit à Sutton, tendit que, posant une main sur sa joue, il entreprit d’y retirer quelques larmes brouillant le visage de la jeune femme. « On efface pas le passé en un clin d’œil, Sutty. Evidemment que tu ne peux pas retirer de ton cœur et de ta tête. » Avait-il commencé, lui lançant un regard emprunt de bon sentiments. « Et je te retirerais pas non plus de mon cœur aussi facilement. Je suis même pas sur de vouloir t’en retirer, d’ailleurs. Mais l’eau à coulé sous les ponts, pas vrai ? » La question était purement rhétorique, évidemment que l’eau avait coulé sous les ponts, beaucoup d’eau même. Il l’avait regardé rapproché doucement son visage de lui, les larmes se faisant plus rare mais la peine se lisait encore. Posant les mains sur ses joues encore rosies par la frénésie de peine, il lui sourit doucement. « Mais, si tu tiens à l’entendre, je t’aime aussi. » Avait-il dit, avant de l’embrasser avec douceur. Certes, l’amour n’était peut-être plus le même qu’auparavant, mais il n’en demeurait pas moi présent, peu importe la forme qu’il avait prit. Ses lèvres se détachèrent pour la deuxième fois de la journée de celle de Sutton et il lui offrit, à nouveau, un sourire. Avant de la prendre une nouvelle fois dans ses bras, geste de réconfort. Comme toujours, le gentleman qu’il était prenait le pas sur l’homme blessé qu’il avait été.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 20:22
L'amour avait longtemps été un sentiment que Sutton avait eu peur de partagé avec quelqu'un. Elle se souvenait très bien de cette image de sa meilleure amie en couple avec ce garçon, eux qui croyaient filé le parfait amour, n'avait finalement vu que du noir lors de leur divorce. Alors pourtant que leur mariage semblait une réussite, qu'ils coulaient le parfait amour, la belle avait réalisé que même si elle cherchait, l'amour pourrait être trompeur et se présenté sous une autre forme. Sa meilleure amie avait trompé son mari, avec le frère de celui-ci, partant directement avec lui après avoir divorcer d'avec son ex-mari. C'est après que Sutton pensait connaître le vrai amour, pour le même garçon qu'autrefois sa cher amie avait aimé, Hunter. Il était fermé physiquement, mais si ouvert mentalement, que cela ne fit qu'augmenter ce mystère qu'il représentait au yeux de la blonde. Elle se souvenait de tous leurs moments ensemble comme un film, dont les répliques étaient naturels. Il était tout simplement normal maintenant de se réveillé au côté d'une personne du sexe opposé, parfois blotti contre son torse, ou alors dans son coin, une bras autour de sa taille. Tous ces moments n'étaient guerre important après tout ce qui c'était passé dans la petite tête de la belle. Un seul évènement avait chamboulé leur deux vies. La mort de la mère de Sutton. Leur amour c'était donc remplacer en froid, en ce même moment. Les traits d'Hunter étaient aussi sévère que lorsqu'il était dans une impasse. Il ne voulait pas communiquer ces sentiments, et cela avait malgré tout le don de calmer et d'énervé Sutton. Se laissant bercer dans les bras de son ex petit ami, la jeune femme ne pouvait rien dire. Elle l'aimait plus que tout, mais malheureusement les temps avaient changés. « Je l'espérais, qu'un jour je te verrais réapparaître, oui. Et t'as beau pas me croire, c'est toi le pire. » Haussant les épaules, la belle baissa la tête pensant. Encore une fois, ces pensés dérivaient, elle essayait en vain de voir son futur, ce qu'elle ferait comme profession, avec qui elle serait surtout. Mais la seule chose qu'elle voyait c'était un hôpital psychiatrique. Elle y pensait déjà depuis un moment à aller voir une psychologue, afin de voir si elle n'était vraiment pas folle, si c'était normal de se sentir si rejeté de sois-même. Ces rêves avaient commencer à dérivés vers des visites de Hunter et Jaxhuem avec leur enfants à l'hôpital où Sutton c'était fait interner. Chaque fois que quelqu'un lui demandait à propos de ces rêves, elle ne daignait pas répondre le moindre mot. Mais où se trouvait sa meilleure amie dans se bas monde quand elle avait besoin d'elle pour une fois ? La douce main de Hunter toucha sa joue, effaçant des larmes qui c'étaient créer au fur et à mesure que le temps passaient. Un sourire mélancolique sur le visage, la belle le regarda. « Vrai. » Elle savait très bien que Hunter disait la stricte vérité, et bien malgré elle, tout avait semblé se distancer ces derniers temps. Doucement, elle c'était approcher de lui, dans l'espoir de voir ce qu'il ferait. Et doucement, sans crier gare elle entendit ces mots doux, qu'elle attendait depuis longtemps. « Mais, si tu tiens à l’entendre, je t’aime aussi. » La belle eu un sourire pour tout de suite après sentir les lèvres du jeune homme contre les siennes. Le baiser fût exactement comme elle se rappelait. Doux, tendre, mais surtout plaisant. Ensuite, elle se sentit attiré dans les bras du jeune homme, un vaste sourire se dessina sur ces lèvres, conquises. « J'adore me coller à toi. » La belle le regarda alors dans les yeux pour ensuite se coller de nouveau contre lui, un sourire énorme coller sur le visage. Rien ne pouvait lui arriver lorsqu'elle se trouvait dans ces bras, c'était vrai. Qui compte aurait essayer de détruire son calme, sa paix intérieur, aurait vite été jeté dehors de leurs bulles. Rien ne pouvait la déloger de là où elle était. « Tu veux tenter de nouveau, ou.. tu préfères que je sortes de nouveaux mes phrases tuantes ? Quoique on peut très bien être des amis avec certains plus.. » C'était à prendre où à laisser avec cette chère Sutton. Bien sûr, elle était plus ou moins sérieuse. Elle se mit à rire. Elle n'irait pas lui jeter des bêtises, et ne voulait pas non de lui que pour pouvoir coucher avec lui uniquement. Si elle le prenait, c'était out lui, pas qu'une seule partie et pour une nuit. C'était pour un moment, ou alors jamais. N'étant pas fervente des coups d'un soirs, il demeurait donc impossible de prendre la dernière options.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Dim 2 Déc - 20:30
stay for one last dance
« Je l’espérais, qu’un jour je te verrais réapparaître, oui. Et t’as beau pas me croire, c’est toi le pire. » Bizarrement, Hunter n’y croyait qu’à moitié. Si tel était le cas, comment expliquer que même en étant revenu, elle n’avait pas reprit contact ? Qu’elle l’avait mis à l’écart de son existence comme s’il n’avait été qu’éphémère dans son existence et que, déjà, elle l’avait oublié ? Qui pouvait donner de bonne raison à cela ? Sutton elle seule, sans doute. Mais il ne parvenait pas à lui poser la question. Alors, il se contenta de répondre tout autre chose. « J’espérais te revoir autant que je t’en veux. Je ne l’ai jamais caché, tu sais. » Dit-il doucement. C’était vrai, même s’il l’avait enfoui, ce n’est pas pour autant qu’il cachait totalement le fait que la disparition de Sutton l’avait désappointé, ça avait fait beaucoup à digérer après son divorce d’avec son ex-femme. Hunter avait enchaîné les erreurs. La première, d’avoir trop aimé son ex-femme. L’ex Mme Gibson qu’il avait idéalisée, il l’avait vu comme la femme de sa vie, comme dans un conte de fée. La seconde, d’avoir fait confiance à son frère, d’avoir crut qu’un membre de la famille ne pourrait jamais commettre un tel affront. La troisième, de s’être laissé piétiné par sa peine lors de son divorce, faiblard, le cœur fané, l’âme dévasté, l’épave humaine, l’ombre de son ombre. La quatrième, d’avoir laissé Sutton s’imprégner dans son cœur comme un tatouage indélébile qui jamais n’en ressortira totalement, si peu de temps après son divorce. Mais elle était là, comme un ange qui pourrait la réconforter, douceur dans les ronces. Petit bout de paradis dans son enfer. « Mais si tu l’espérait tant, pourquoi tu m’as jamais appelé ? » Parce que soudainement, Hunter avait l’impression d’être l’idiot de l’histoire, celui qui revenait comme un con parce qu’il était trop gentleman pour rester loin d’elle sans être préalablement assuré qu’elle allait mieux. Le bouffon du roi. « Vrai » Dit-elle, sans recevoir de réponse à part un sourire. Qu’y avait-il d’autre à dire de toute façon ? C’était évident, les aiguilles du temps se mouvaient, les dépassaient, les écrasaient. Et surtout, les éloignaient. « Tu veux tenter de nouveau, ou tu préfères que je sortes de nouveaux mes phrases tuantes ? Quoique on peut très bien être amis avec un certains plus.. » Hunter fronça légèrement les sourcils, décortiquant une à une les propositions qu’elle faisait là, comme s’il n’avait plus qu’à choisir alors que s’était bien plus compliqué que cela. Petit un, il pouvait être de nouveau avec elle. La résurrection ‘’D’Hunter et Sutton’’, oui mais, pour combien de temps ? Quand, à nouveau, s’enfuirait-elle ? Ou trouvait-elle pour son cœur un gardien plus attentionné ? Petit deux, subir à nouveau ses phrases acerbes bourrés de cynisme dévastateur. Petit trois, être, bien qu’elle formulait ça plus joliment, son sexfriend. Bonjour le sextoy. Il fit une légère moue. « Je ne serais pas ton jouet, Sutton. » Dernière proposition : refusée ! « Ni ton sac de frappe. » Deuxième proposition : refusée ! Et la première alors ? Celle qui l’avait le plus interpellé ? Bonne question. Cœur vacillant, raison gueulant de faire le bon choix. Prendre le risque de souffrir à nouveau ? Ou garder ses distances ? Pourquoi dans ses options, n’avait-elle pas donné le simple mot ‘’amis’’ ? Hunter soupira doucement. « Et pour cette deuxième chance, cela dépend surtout de toi, Sutty. » Dit-il avec douceur, caressant brièvement sa joue avant de respirer un grand coup. Oh, le destin risquait de lui en faire voir de toutes les couleurs, il le sentait. Limite sadomaso, finalement. Hunter s’était extirpé d’une vie de merde assassine et il était comme qui dirai, prêt à y retourner, possiblement tête baissée.
Son pouls s'accéléra vivement. Ces fines lèvres tremblaient, laissant son coeur s'emballer comme il le voulait. Ces petits papillons, elle les ressentait. Chaque pas qu'il faisait, lui donnait envie de le suivre, chaque paroles, chaque moments, elle aurait aimé les entendre et les vivre tous les jours jusqu'à sa mort. L'amour, c'était la maladie qui autrefois avait rendu Sutton aveugle, jeune et drôlement naïve. Après tout ce qu'elle avait vécu, il se présentait à elle tel un rayon de soleil, un avenir probable, un signe du destin qui enfin lui voulait du bien. Pourtant, il devait bien y avoir un piège, elle aurait du s'en douter. Sutton malgré son amour, avait dut fuir pour ne pas gâcher son intégrité, non pas à elle mais à lui. Oui, elle avait été amoureuse de lui, et l'était toujours. La vérité étant qu'elle n'avait jamais réellement cesser. Ils étaient jeunes et insouciants, naïfs, contrôler par leur sentiments. Peut-être, mais plusieurs années plus tard, elle se rendait compte qu'elle avait laissé dans l'appartement cette journée là, bien plus que son intégrité à elle et que sa jeunesse. Elle y avait laissé l'amour de sa vie, tous ces moments où il avait doucement posé ces lèvres sur les siennes, toucher à sa peau de ces doigts fin et doux, susurrer des mots d'amour à son oreille et elle l'avait laissé, lui. De le savoir prêt d'elle en ce même moment la rendait anxieuse. Elle aurait désiré l'avoir pour toujours à ces côtés depuis déjà beaucoup de temps. Ce qui est bien normal. Je te trouverais fou de ne pas m'en vouloir après ce que je t'ai fais, Hunter. Son regard se posa sur lui d'une façon sincère. Il aurait été con de ne pas avoir voulu la retrouver pour lui faire la peau, pour lui procurer la même sensation qu'il avait eu lorsqu'elle l'avait quitté tout bonnement du jour au lendemain alors que leur vie semblait si parfaite et sereine. Ils avaient tout et ils se sont retrouvés avec rien. Hunter, un coeur brisé, déchiré. Sutton, sans coeur à la fin du combat. Se séparer de lui avait été plus dur à faire qu'à pensé. Mais elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas gâcher sa vie à lui pour la sienne. Hunter méritait un futur dorée, avec une femme et des enfants. Malheureusement, Sutton ne pourrait pas lui offrir pas maintenant. Il était hors de questions quelques années plus tôt qu'elle puisse un jour redevenir normale. Apprendre à contrôler sa maladie aurait prit trop de temps et de patience. Elle ne voulait pas confronté Hunter au difficulté dont elle aurait à faire face. Hastings avait pourtant regretté rapidement de l'avoir laissé tombé lorsqu'elle apprit son départ. Comment avait-il pu partir.. comment avait-elle pu le laissé tombé plutôt. Parce que je ne croyais pas pouvoir m'en sortir. Je voulais que tu es la meilleure vie possible, sans t'attacher à une fille qui risquerait de claquer du jour au lendemain. La mort, voilà ce qu'elle avait du confronté. Une de ces plus grandes peur, Hunter le savait. Elle redoutait ce moment, ayant vu sa soeur mourir. Lorsqu'on lui avait donné les possibilités qu'elle puisse un jour mourir d'une crise, Sutton avait paniqué, puis c'était enfoncé dans la noirceur, dans l'ombre. Elle avait laissé Hunter dans la crainte, l'inquiétude et surtout sur le vif. Cet action l'hanterait toujours, car elle avait été la pire de toute sa vie, l'erreur irréparable. La blonde laissa échapper un rire. Je ne voulais pas dire sexuellement parlant. Je voulais plutôt parler de cette complicité que l'on avait autrefois. Le contact de la main de son ex-petit ami contre sa joue fit revenir les quelques papillons qui c'étaient envolés. Son regard se figea dans celui du brun qui se tenait tout prêt d'elle. Je t'aime Hunter, je n'ai jamais cessé de t'aimer. Malheureusement c'était la vérité. Sutton recula de quelques pas laissant couler quelques larmes. Elle ne pouvait pas faire ça. C'était trop souffrant. Hunter méritait un futur en or, des enfant. Et elle ne pourrait jamais lui offrir cela. Il y avait bien trop de risque qu'elle meurt en donnait naissance à cet enfant. Mettant en danger la vie de deux êtres au lieu de la sienne seulement. Elle ne se pardonnerait jamais de tuer son enfant et de survivre. Ce serait trop pour elle. Mais je.. Tu ferais mieux de partir, de ne jamais revenir, de m'oublier. Elle changeait du tout au tout. Mais c'était le mieux à faire. Elle s'en rendait compte en sentant tous ces sentiments revenu d'un seul coup.
L’amour, Hunter en avait toujours fait les frais, comme si le bonheur sentimental était un dû qu’il ne pouvait obtenir. La preuve en était que depuis quelques années, si les instants de joies avaient été présents, bien souvent, ils furent gâchés par une rupture douloureuse. La disparition impromptue de Sutton, qui ne lui avait pas donné de contact. Puis plus tard, la tromperie de Bass qui avait manqué de l’achever. Il avait l’impression de ne jamais pouvoir saisir la chance que le destin lui tendait, de toujours s’approcher lorsqu’il était trop tard, où de ne réagir que lorsque tout était déjà terminé. « Ce qui est bien normal. Je te trouverais fou de ne pas m’en vouloir après ce que je t’ai fais, Hunter. » Mais est-ce que sa suffisait, dans le fond, de ce rendre compte du mal qu’on avait fait à une personne ? Est-ce que le mea-culpa et le pardon de soit était suffisant face à la douleur qu’avait causé cette perte ? Ca semblait s’être passé il y a si longtemps et pourtant, il ressentait encore la douleur comme si le coup de poing au cœur lui avait été adressé hier. Il fallait toutefois avoué que, quand bien même Sutton lui aurait-elle infligé le tourment de mille années en enfer, il savait que ses sentiments pour elle ne seraient pas dissous. Elle était comme un tatouage, une marque au fer rouge, douloureuse et indélébile, qu’on ne quitte jamais vraiment. On y laisse toujours un bout de soi, aussi infime soit-il. « Je crois bien être fou, malgré tout, pour être venu ici sans savoir à quoi m’attendre. » Un rire sec s’échappe de ses lèvres, signe de son malaise. Hunter s’était toujours vu comme quelqu’un de bien, un homme stable, certes pas riche mais, pas pauvre non plus, il était gentleman, ne s’énervait jamais et semblait toujours avoir le contrôle. En apparence toutefois car, à y réfléchir, depuis quelques années, il ne maîtrisait plus grand-chose dans son existence. Il se laissait plutôt porté par les déboires jonchant son quotidien. « Parce que je ne croyais pas pouvoir m'en sortir. Je voulais que tu es la meilleure vie possible, sans t'attacher à une fille qui risquerait de claquer du jour au lendemain. » Il fronce le nez, incrédule, il l’attendait dans le fond, cette excuse et il savait que, dès qu’il l’entendrait, elle ferait plus mal encore que toutes les autres. Comme si elle était partie pour lui, comme si elle lui avait brisé le cœur pour le préserver. Et ça faisait mal qu’elle puisse penser qu’il était mieux sans elle, qu’avec elle –même avec le risque de la voir lui échapper-. Il inspire avec calme et dépit, cherchant la sérénité qu’il perd de plus en plus, d’avance il le sait : ce soir il ne dormira pas. « Je t’en pris Sutton, épargne moi cette excuse là, tu veux ? » Pour son bien-être personnel, une requête totalement égoïste. Sa gorge semble se gonfler sous le poids de l’émotion, venir ici, étais-ce réellement une bonne idée ? Il s’était crut fort, assez en tout cas pour supporter cette confrontation, il avait – sans doute vainement – crut le passé mis au placard, persuadé de pouvoir tirer un trait sur tout ce qui l’avait meurtri. L’erreur avait sans doute été là, dans le fond, croire qu’il était sur-homme, qu’il pouvait tout supporter, qu’il était assez fort. « Je ne voulais pas dire sexuellement parlant. Je voulais plutôt parler de cette complicité que l'on avait autrefois. » La complicité ? Celle avant qu’elle ne le quitte ? Qu’elle ne lui brise le cœur ? Cette période divine où passer tout son temps avec Sutton était une bénédiction, un cadeau de la vie, une nouvelle source de joie qui, à ce moment-là, semblait ne jamais se tarir. Les chutes du niagara sentimentale. Elle était trop lointaine, malheureusement. « Je t'aime Hunter, je n'ai jamais cessé de t'aimer. » Il en a le souffle couper, comme un coup de poing dans le ventre. Un délicieux, savoureux et magnifique coup de poing, qu’il accepterait de prendre, encore et encore si il pouvait encore lui procurer cette sensation. « Mais je.. Tu ferais mieux de partir, de ne jamais revenir, de m'oublier. » Ce n’est plus un délicieux coup de poing qui vous coupe savoureusement le souffle. C’est un coup de poignard en plein cœur, le chagrin qui submerge, la douleur qui se fait trop intense pour lui permettre de saisir totalement le sens de ses paroles. Puis finalement, il comprend. Il comprend qu’une nouvelle fois, il perd Sutton, il la voit s’éloigner, devenir une brume lointaine. « Est-ce … mais … Que … » Les mots se heurtent à sa glotte, se perdent dans le silence pesant, meurent dans la tension électrique. « Tu es sérieux, Sutton ? Je veux dire … je suis là et .. » Respiration saccadé, paroles décousus. Hunter ferme un instant les yeux, cherchant à reprendre pieds. Finalement, il la fixe à nouveau, profitant du peu d’apparente sûreté qu’il détient pour achever sa phrase. « Tu penses réellement ce que tu dis ? Parce que tu le sais, Sutton, que si tu me le demandes, je m’en vais, là, maintenant … Tu veux vraiment que je partes ? » Est-ce qu’il abandonnera si elle dit oui ? Est-ce qu’il partira encore dans une autre ville, vivre une autre vie ? Non, pas cette fois. Cette fois il sortira de cette maison, pour mieux préparer la nouvelle guérilla amoureuse qui s’annonce.
Sujet: Re: fault and flaws (hunter) Mar 4 Déc - 1:39
Elle était là, plantée dans son appartement à ne rien faire, à ne rien dire. Tout ça, toute cette frénésie, c'était beaucoup trop pour elle, pour eux, pour ce qu'ils avaient déjà été dans le passé. Tout allait trop vite encore maintenant. À peine quelques minutes plus tôt, il était entré, avait réapparu dans sa vie sans cogner. Avait fait réapparaître les fantômes morts, les sentiments du passé. Les papillons qui s'étaient jadis envolés étaient tous revenu dès le baisé qu'ils s'étaient échangé. Elle ne pouvait rien dire, rien faire face à lui. La flamme qu'avait consumé leur amour avait disparu, et pourtant elle semblait revenir en force. L'amour, le vrai amour, était plus fort que tout, qu'eux. Ils ne pouvaient se contenir, ni eux, ni leurs sentiments un pour l'autre. Sutton était tombé amoureuse de Hunter dès le premier regard, dès la première parole. Hunter était tombé amoureux de Sutton dès qu'il l'avait vu, dès qu'elle avait posé un oeil sur lui, qu'elle avait doucement prononcé son prénom. Ils le savaient, se tenir à distance n'était bon pour aucun des deux. Hunter s'était marié, avait tenté de refaire sa vie, en vain. Sutton revenait toujours en charge dans son coeur. Sutton de son côté avait tenté de l'oublié tant de fois, qu'elle en avait presque oublié qui elle était, qu'il était partit pour toujours. Chacun dans leur rêve auraient espérés retrouver l'autre, qu'ensemble ils aient cette vie dont ils parlaient si souvent, dont ils rêvaient, celle qu'ils auraient normalement dut avoir, celle qu'ils s'étaient ensemble convenu d'obtenir. La passion que les deux amants partageaient était plus puissante que tout, plus puissante que l'amour de leur parents pour eux. Ils n'était pas Sutton ainsi que Hunter. Ils étaient un tout, Sutton et Hunter. Un sans l'autre ne donne rien. Leur amour déchu avait fini par les rattraper, quelques années plus tard certes, mais l'avait bien fait. Les voilà aujourd'hui qui se retrouve face à cette situation, sans le moindre mot à dire ou à faire pour régler une fois pour toute la situation. Elle le voulait, oh ça oui. Mais elle ne pouvait pas, c'était hors de son contrôle. Sa maladie prenait toujours le dessus sur elle, sur ces pensés, sur son amour, sa vie. Elle ne pouvait pas gâcher la vie de Hunter pour son bonheur à elle s'était impossible. Lorsqu'elle vit dans l'état où était Hunter, elle ne put que laisser des larmes couler sur ces joues. C'était beaucoup plus facile de partir sans voir son visage pleurer, que de le voir en vrai. Elle ressentait alors toute la douleur qu'il ressentait en ce moment, espérant que rapidement elle cesse. Je ne pourrai jamais te donner un enfant, une vie rêver. Il vaut mieux pour tous les deux que.. Elle ne finit même pas sa phrase. Il avait très bien comprit. Sutton le coeur brisé regarda Hunter s'en aller, claquant la porte au passage. Il avait le coeur déchiré, elle le savait. Elle s'écroula au sol en pleurs, que pouvait-elle faire de plus maintenant ?
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