by the way, you're drunk (hunter)

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Ready or not I'm coming in your skin
Tonight we're gonna make it, right 'till we're young

La journée avait été longue, particulièrement difficile, ardu. Elle avait passé un sale quart d'heure, il faut l'avouer son patron ne l'avait pas ménager. Depuis quelques temps déjà, Sutton travaillait dans un petit journal pour la ville. Mais pas en tant que journaliste, plutôt en tant que secrétaire du patron. Celui-ci, vieux et drôlement exigeant, ressemblait un peu à cette femme dans le film Le Diable s'Habille en Prada. En fait, elle aurait peut-être préféré l'avoir elle plutôt que lui. Certes, Sutton avait tout d'abord couru vers le café le plus prêt afin de prendre un café moka vanillé sans chocolat avec de la menthe. Elle se souviendrait de se café toute sa vie, c'était sûr. Elle qui normalement adorait la senteur de cette boisson, ajouté à de la menthe et de la vanille, c'était un peu trop.. sucré. Grimaçant, elle se dépêcha de lui rapporter. Elle dut ensuite aller promener le chien satanique, soit la mascotte du bureau. Bref, elle avait hérité de toutes les tâches délaissés, désagréables que personne n'aimerait avoir, en tout cas, pas elle certainement. Après sa journée, Sutton entra dans son appartement en soupirant, retirant ces talons-hauts par la suite. Elle s'avança vers le réfrigirateur afin d'y prendre une bouteille d'eau en remarquant une note sur le comptoir. "Sutton je suis partie, je reviens dans pas longtemps. Bisous." Sa colocataire était donc partie pour une durée illimité, non-délimité en fait. Génial! La blonde soupira de nouveau avant de se rendre dans le salon afin de doucement s'asseoir et d'allumer le téléviseur. Quelques minutes plus tard quelqu'un cogna à la porte de l'appartement. La blonde resta assise, ne voulant pas aller répondre. Après tout, ça changerait quoi ? La personne se fit pourtant insistante, ce qui produisit un troisième soupir de la part de Sutton. À quand le quatrième ? Se levant de son confort, soit le sofa, elle s'avança vers la porte afin de l'ouvrir. Ce qu'elle vu la laissa sans mot. Il était là, debout, un peu assommé, ou plutôt complètement saoul. Hunter semblait avoir prit une dizaine de verres au bar le plus prêt. Il voulait peut-être se faire reconduire chez lui, et n'avait que Sutton. La jeune femme resta dans le cadre de porte à l'observer. Je rêve où t'as un peu trop bu ? Hunter était loin d'être le genre de garçon qui buvait. Normalement il se retenait, était civilé. Il arrivait rarement à ce point, d'être complètement hors les limites, complètement hors de lui. Ce qui tracassait Sutton, pourquoi était-il là ? L'autre jour, elle l'avait clairement repoussé, renvoyer chez lui. Et le voilà qui se tenait dans le cadre de sa porte. Le destin riait vraiment de sa gueule.